mercredi 24 juillet 2013

Maladies cardio-vasculaires


Aide-mémoire
Mars 2013

Principaux faits

  • Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde: il meurt chaque année plus de personnes en raison de maladies cardio-vasculaires que de toute autre cause.(1)
  • On estime à 17,3 millions le nombre de décès imputables aux maladies cardio-vasculaires, soit 30% de la mortalité mondiale totale. (1) Parmi ces décès, on estime que 7,3 millions sont dus à une cardiopathie coronarienne et 6,2 millions à un AVC (statistiques 2008). (2)
  • Plus de 80% des décès interviennent dans des pays à revenu moyen ou faible et touchent presque également hommes et femmes.
  • D’ici 2030, près de 23,3 millions de personnes mourront d’une maladie cardio-vasculaire (cardiopathie ou AVC principalement). D’après les projections, ces maladies devraient rester les premières causes de décès.(1)(3)
  • Il est possible de prévenir la plupart des maladies cardio vasculaires en s’attaquant aux facteurs de risque tels que le tabagisme, une mauvaise alimentation et l’obésité, le manque d’activité physique, l’hypertension artérielle, le diabète et l’hyperlipidémie.
  • 9,4 millions de décès chaque année, soit 16,5% de l’ensemble des décès, peuvent être attribués à l’hypertension artérielle.(4) Celle-ci est ainsi responsable de 51% des décès dus aux AVC et de 45% des décès dus au cardiopathies coronariennes.(5)

Que sont les maladies cardio-vasculaires?

Les maladies cardio-vasculaires constituent un ensemble de troubles affectant le cœur et les vaisseaux sanguins, qui comprend:
  • les cardiopathies coronariennes (touchant les vaisseaux sanguins qui alimentent le muscle cardiaque)
  • les maladies cérébro-vasculaires (touchant les vaisseaux sanguins qui alimentent le cerveau)
  • les artériopathies périphériques (touchant les vaisseaux sanguins qui alimentent les bras et les jambes)
  • les cardiopathies rhumatismales, affectant le muscle et les valves cardiaques et résultant d’un rhumatisme articulaire aigu, causé par une bactérie streptocoque
  • les malformations cardiaques congénitales (malformations de la structure du cœur déjà présentes à la naissance)
  • les thromboses veineuses profondes et les embolies pulmonaires (obstruction des veines des jambes par un caillot sanguin, susceptible de se libérer et de migrer vers le cœur ou les poumons).
Les infarctus et les accidents vasculaires cérébraux sont généralement des événements aigus et sont principalement dus au blocage d’une artère empêchant le sang de parvenir au cœur ou au cerveau. Leur cause la plus courante est la constitution d’un dépôt gras sur les parois internes des vaisseaux sanguins alimentant ces organes. Les accidents vasculaires cérébraux peuvent aussi résulter du saignement d’un vaisseau sanguin cérébral ou de caillots.

Quels sont les facteurs de risque?

Les principaux facteurs de risques des cardiopathies et des AVC, sont une mauvaise alimentation, un manque d’activité physique, le tabagisme et l'usage nocif de l’alcool. Ces facteurs de risque comportementaux sont responsables d'environ 80% des maladies coronariennes et cérébraux vasculaires.
Les effets d’une mauvaise alimentation et du manque d’activité physique peuvent se traduire chez les individus par une hypertension, une hyperglycémie, une élévation du taux de lipides, et le surpoids et l’obésité. Ces «facteurs de risque intermédiaires» peuvent être évalués dans les centres de soins primaires et ils sont le signe d’un risque accru d’infarctus, d’accident vasculaire cérébral, de défaillance cardiaque et d’autres complications.
On a constaté que cesser de fumer, réduire l’apport en sel dans son alimentation, consommer des fruits et des légumes, pratiquer une activité physique régulière et éviter l’usage nocif de l’alcool permettaient de réduire le risque de maladie cardio-vasculaire. Ce risque peut aussi être diminué en prévenant ou en traitant l’hypertension, le diabète et l’hyperlipidémie.
Les politiques qui créent des conditions propices pour qu’il soit à la fois abordable et possible de faire les bons choix en matière de santé sont essentielles pour inciter les populations à adopter un comportement sain et à s’y tenir.

Quels sont les symptomes courants?

Symptômes des infarctus et AVC
Il est fréquent qu’une maladie cardiovasculaire touchant les vaisseaux sanguins ne donne aucun symptôme. Un infarctus ou un AVC sont parfois le premier signe de la maladie sous-jacente.
Un infarctus peut provoquer notamment les symptômes suivants:
  • douleur ou gêne dans la partie centrale de la poitrine;
  • douleur ou gêne au niveau des bras, de l’épaule gauche, des coudes, de la mâchoire ou du dos.
En outre, la personne peut ressentir des difficultés à respirer ou un essoufflement, éprouver un malaise ou vomir, avoir des sensations vertigineuses ou s’évanouir, être prise de sueurs froides ou pâlir. La probabilité de ressentir des difficultés respiratoires ou des nausées, de vomir ou encore d’éprouver une douleur à la mâchoire ou au dos, est plus forte pour les femmes.
Le symptôme le plus courant d’un AVC est une sensation de faiblesse soudaine au niveau de la face, du bras ou de la jambe, le plus souvent sur un seul côté du corps. Un AVC peut aussi provoquer l’apparition brutale des symptômes suivants: engourdissement de la face, du bras ou des jambes, en particulier d’un seul côté du corps, confusion, difficultés à parler ou à comprendre un discours, difficultés visuelles touchant un œil ou les deux, difficultés à marcher, étourdissement, perte d’équilibre ou de coordination, céphalées sévères sans cause connue et syncope ou perte de conscience.
Les personnes présentant ces symptômes doivent consulter immédiatement.
Cardiopathie rhumatismale
Une cardiopathie rhumatismale est une atteinte des valves et du muscle cardiaques résultant de l’inflammation et des lésions cicatricielles laissées par un rhumatisme articulaire aigu. Cette dernière maladie, causée par une bactérie streptocoque, commence habituellement par une angine ou une amygdalite chez l’enfant.
Le rhumatisme articulaire aigu touche surtout les enfants des pays en développement, en particulier dans les situations de pauvreté généralisée. Au niveau mondial, près de 2% des décès par maladies cardio-vasculaires sont liés au rhumatisme articulaire aigu (2), tandis que 42% sont liés aux cardiopathies ischémiques et 34% aux maladies cérébrovasculaires(2).
Symptômes d'une cardiopathie rhumatismale:
  • essoufflement, fatigue, arythmie cardiaque, douleur thoracique et syncope pour une cardiopathie rhumatismale;
  • fièvre, douleur et gonflement au niveau des articulations, nausées, crampes stomacales et vomissements pour un rhumatisme articulaire aigu.
Traitement
  • Un traitement précoce de l’angine à streptocoque peut stopper le développement du rhumatisme articulaire aigu. Une cure de pénicilline à intervalles réguliers et sur une longue période peut prévenir la réapparition des crises de rhumatisme articulaire aigu, à l’origine de la cardiopathie rhumatismale, et interrompre la progression de cette maladie chez des personnes dont les valves cardiaques sont déjà endommagées.

Pourquoi les maladies cardio-vasculaires constituent-elles un problème de développement pour les pays à revenu faible ou intermédiaire?

  • Plus de 80% des décès par maladie cardio vasculaire dans le monde surviennent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.
  • Les habitants des pays à revenu faible ou intermédiaire sont plus exposés aux facteurs de risque tels que le tabagisme, qui entraînent des maladies cardio-vasculaires et d’autres maladies non transmissibles. Ils font aussi moins l’objet d’efforts de prévention que les habitants des pays à revenu élevé.
  • Les habitants des pays à revenu faible ou intermédiaire souffrant de maladies cardio-vasculaires et d’autres maladies non transmissibles ont moins facilement accès à des services de santé efficaces et équitables répondant à leurs besoins (y compris des services de dépistage précoce).
  • De ce fait, ils meurent plus jeunes de maladies cardio vasculaires ou d'autres maladies non transmissibles, souvent dans leurs années les plus productives.
  • Les habitants les plus pauvres des pays à revenu faible ou intermédiaire sont les plus touchés. Il est amplement démontré que les maladies cardio-vasculaires et d'autres maladies non transmissibles contribuent à la pauvreté des ménages du fait des dépenses de santé catastrophiques et du niveau élevé des paiements directs auxquels ceux-ci doivent faire face.
  • Au niveau macroéconomique, les maladies cardio vasculaires prélèvent un lourd tribut sur les économies des pays à revenu faible ou intermédiaire. On estime que les maladies non transmissibles, dont les maladies cardio-vasculaires et le diabète, auraient pour effet de réduire de jusqu’à 6,77% le PIB de ces pays qui connaissent une croissance économique rapide, car beaucoup de personnes meurent prématurément.

Comment réduire la charge des maladies cardio-vasculaires?

L’OMS a recensé des interventions très efficaces et économiques qu’il est possible de mettre en œuvre même là où les ressources sont rares pour lutter contre les maladies cardio-vasculaires.
Les cardiopathies et les AVC pourraient être évités en adoptant une alimentation saine, en pratiquant régulièrement une activité physique et en évitant l’exposition à la fumée de tabac. Les individus peuvent réduire le risque qu’ils encourent de développer une maladie cardio-vasculaire en ayant une activité physique régulière, en évitant la consommation de tabac et le tabagisme passif, en privilégiant un régime alimentaire riche en fruits et en légumes, en consommant le moins possible de denrées riches en graisses, en sucre et en sel, et en se maintenant à un poids sain et en évitant l’usage nocif de l’alcool.
Ces maladies peuvent être prévenues et contrées par une action globale et intégrée:
  • L’action globale suppose la combinaison d’approches visant à réduire les risques pour l’ensemble de la population et de stratégies ciblant les individus à haut risque ou présentant une maladie déjà établie.
  • Les interventions à l’échelle d’une population pour réduire les maladies cardio-vasculaires sont par exemple des stratégies complètes de lutte antitabac, des politiques de taxation des produits alimentaires riches en graisses, en sucre et en sel, l’aménagement de voies piétonnes et de pistes cyclables pour augmenter l’activité physique de la population, et la fourniture de repas sains dans les écoles.
  • Les approches intégrées visent essentiellement les principaux facteurs de risque communs à une série de maladies chroniques, telles que les CVD, les diabètes et les cancers, à savoir une alimentation malsaine, l’inactivité physique et le tabagisme.
Il existe plusieurs types d’interventions possibles. Certaines de ces interventions peuvent être mises en place même par des agents de santé qui ne sont pas médecins dans des établissements de proximité. Elles sont d’un excellent rapport coût/efficacité, ont un fort impact et sont considérées comme prioritaires par l’OMS. Par exemple:
  • Les personnes à haut risque peuvent être repérées tôt dans le cadre des soins primaires, au moyen d’outils simples tels que des tableaux spécifiques de prédiction des risques. Si ces personnes sont repérées de façon précoce, il existe des traitements peu coûteux pour prévenir un grand nombre de crises cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux.
  • Après un infarctus ou un AVC, le risque de nouvelle attaque ou de décès peut être substantiellement diminué par l’administration combinée de statines pour faire baisser le taux de cholestérol, d’antihypertenseurs et d’aspirine.
  • En outre, des interventions chirurgicales sont parfois nécessaires pour traiter les maladies cardio-vasculaires. Parmi celles-ci figurent le pontage coronarien, l’angioplastie par ballonnet (consistant à dilater l’artère rétrécie au moyen d'un petit ballon gonflable), la réparation et le remplacement des valves cardiaques, la transplantation cardiaque et l’implantation de cœurs artificiels.
  • Les opérations pratiquées pour les traiter comprennent le pontage coronarien, l’angioplastie par ballonnet (consistant à faire passer un dispositif ressemblant à un petit ballon à travers une artère bouchée pour la désobstruer), la réparation et le remplacement des valves cardiaques, la transplantation cardiaque et les opérations faisant appel à un cœur artificiel.
Il faut augmenter les fonds public alloués à la prévention et à la détection précoce par l’intermédiaire de programmes nationaux visant à lutter contre les maladies non transmissibles, dont les maladies cardio-vasculaires.

Références

(1) Rapport sur la situation mondiale des maladies non transmissibles 2010. 2011. Genève, OMS
(2) Global atlas on cardiovascular disease prevention and control. Geneva: WHO; 2011.
(3) Mathers CD, Loncar D. Projections of global mortality and burden of disease from 2002 to 2030. PLoS Med 2006; 3(11):e442.
(4) Lim SS, Vos T, Flaxman AD, Danaei G, Shibuya K, Adair-Rohani H et al. A comparative risk assessment of burden of disease and injury attributable to 67 risk factors and risk factor clusters in 21 regions, 1990-2010: a systematic analysis for the Global Burden of Disease Study 2010. Lancet 2012; 380(9859):2224-2260.
(5) The global burden of disease: 2004 update. Geneva, World Health Organization, 2008.
Pour en savoir plus sur les maladies cardio-vasculaires:
Centre des médias de l'OMS
Téléphone: +41 22 791 2222
Courriel: mediainquiries@who.int

samedi 29 juin 2013

SIG SANTE


SEGA

Veille sanitaire en milieu insulaire : un forum, un projet

21/06/2013
Trois cent spécialistes ont participé, du 11 au 13 juin à La Réunion, au premier forum international « Veille sanitaire et réponse en territoires insulaires ». Cet événement, organisé par la Commission de l’océan Indien, l’Agence régionale de santé océan Indien, l’Institut de veille sanitaire et l’AFD, s’est tenu quelques jours après la signature à Maurice d’un nouveau projet de surveillance épidémiologique dans l’océan Indien financé par l’AFD.
Améliorer les connaissances et confronter les points de vue
A Saint-Denis de la Réunion, les acteurs de la veille sanitaire en santé humaine et en santé animale du Pacifique, des Caraïbes, de l’océan Indien ont, pendant trois jours et pour la première fois, échangé sur leurs pratiques et leurs expériences face aux menaces sanitaires qui pèsent sur leurs populations.
Ce forum leur a donné l’opportunité d’améliorer leurs connaissances, à travers les exposés scientifiques et de confronter leur point de vue avec ceux des intervenants. Il a été aussi l’occasion de faire le point avec des experts de haut niveau sur les alertes sanitaires en cours et sur la gestion des maladies émergentes.
Un tel rassemblement permet de mettre en commun les savoir-faire et les bonnes pratiques, qui peuvent être déclinées, adaptées et enrichies dans les différentes régions afin de protéger les populations par l’anticipation, la surveillance, la gestion et l’organisation de la riposte en cas de crise épidémique.
La crise du « chik » : un révélateur
Les îles sont en effet vulnérables de par leur isolement et l’impact d’une épidémie sur la santé des populations s’accompagne souvent de conséquences sur l’économie touristique, dont la plupart dépendent fortement.
La redoutable épidémie de dengue et de chikungunya qui a touché l’océan Indien en 2006 est encore dans tous les esprits. C’est à la suite de cet événement, de son impact sanitaire et de ses conséquences catastrophiques sur les économies locales, que les Etats membres de la Commission de l’océan Indien (COI) ont décidé de réagir afin de mieux se coordonner pour faire face à de telles épidémies. La faible circulation des informations avait en effet nui à l’efficacité de la réponse apportée par les autorités. Or la sécurité sanitaire des pays de la zone dépend aussi de la faculté de chacun d’eux d’agir rapidement. Il était donc primordial de renforcer les compétences et les capacités d’action des Etats dans un espace régional caractérisé par une forte hétérogénéité en termes de développement sanitaire.
Un réseau de surveillance et de gestion des alertes à l’échelle de la région
Financé par l’AFD à hauteur de 5,6 M€, un réseau de surveillance des épidémies et de gestion des alertes, baptisé Réseau SEGA, a été créé en 2008. Il s’articule autour de trois axes clés : la mise en réseau des acteurs de la santé pour identifier les solutions communes à mettre en place, la veille sanitaire pour dépister les facteurs de risque et identifier les populations les plus vulnérables et la formation à l’épidémiologie d’intervention pour renforcer les capacités nationales. Quatre ans après sa mise en place, SEGA est considéré de l’avis de tous les partenaires comme un franc succès. Structuré et doté d’une stratégie cohérente, il a notamment permis d’organiser les systèmes de surveillance épidémiologique entre Etats membres, d’assurer la collecte et le partage de données, de créer des partenariats régionaux entre divers organismes sanitaires locaux.
Une nouvelle phase encore plus ambitieuse
Cette dynamique très positive a conduit l’AFD à poursuivre son partenariat avec la COI. Elle a accordé le 23 mai dernier une seconde subvention de 6 M€ pour accompagner les nouvelles ambitions de la Commission afin de faire de ce réseau le socle d’un projet beaucoup plus ambitieux de santé publique, associant médecins, vétérinaires, biologistes, entomologistes, épidémiologistes et spécialistes de l’environnement. Cette nouvelle phase du projet SEGA permettra d’intégrer dès 2013 des capacités régionales de surveillance et d’alerte en santé publique et en santé animale et de disposer, à l’horizon 2017, d’une unité régionale de santé. Celle-ci fonctionnera de manière pérenne au sein de la COI en s’appuyant sur des équipes régionales d’experts.http://www.afd.fr/Reunion?actuCtnId=100215

samedi 13 avril 2013

EMERGENCE IMPOSSIBLE- SOUTIEN A LA CSI

Dr Christophe Kouamé s’insurge contre les tentatives de musellement de la CSCI - Abidjan.net
Dr Christophe Kouamé s’insurge contre les tentatives de musellement de la CSCI
Publié le samedi 13 avril 2013  |  AIP


Fin
© Abidjan.net par Serges T
Fin de la 3ème convention de la CSCI - Dr Christophe Kouamé remplace Dr Patrick N`gouan
La 3ème convention de la CSCI s `est achevé le 05 juillet 2012 à la Caistab avec la désignation de Dr Christophe Kouamé en qualité de coordonateur national.




Abidjan – Le coordonateur national de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI), faîtière d'ONG et d'associations de la société civile, Dr Christophe Kouamé s’est élevé, vendredi, contre les tentatives de musellement de la CSCI.

« C’est ce refus de musèlement qui nous a conduit à tenir cette convention qui est pour nous un espace démocratique pour adresser les questions de gouvernance interne sur la vie de notre institution », a déclaré le coordonateur national de la CSCI dont le siège est occupé par un groupe dissident de la faîtière depuis le 8 avril.

A l’occasion de la convention générale ordinaire de cette organisation, Dr Kouamé a expliqué que malgré toutes les démarches entreprises auprès des autorités policières, le siège reste occupé sans mandat et en dépit de toutes les décisions de justice.

« C’est la crédibilité de la convention, c’est l’indépendance de la convention, c’est l’impartialité de la convention qui en montant en audience pose problème à certaines personnes de l’administration publique », a-t-il relevé, assurant que l’opinion nationale et internationale sait que son mandat connaît des perturbations.

La convention générale ordinaire permet de faire le point des activités de la faîtière, de présenter le rapport moral et financier de la CSCI après huit mois de fonctionnement et d’annoncer les perspectives à venir.

Abordant le thème de la convention générale ordinaire, « Le dialogue social, pilier de l’émergence », Dr Kouamé a fait savoir que sans un environnement de paix, l’objectif de l’émergence ne peut être atteint. « Il s’avère nécessaire et indispensable d’ouvrir le chantier du dialogue social cadre d’anticipation, d’échange, de résolution des problèmes mais aussi d’implication des acteurs sociaux, au processus de prise de décision sur les questions de développement », a insisté le coordonateur de la CSCI.

Pour lui, « le chantier du dialogue social doit trouver rapidement un cadre permanent pour que la Côte d’Ivoire unie et réconciliée puisse allègrement aller à l’horizon 2020 ».

(AIP)
kkf/cmas

mardi 2 avril 2013

POPULATIONS OF DUTIES OF PHYSICIANS TO IVORIAN

 "Nobody dares to seek the truth. However, those who dare try to find it. However, those who are not afraid to say it. Those who say they are not listened to.  "
Alfred SAUVY
The debate on the right to health caused by the strike of senior members of the health SYNACASSI, the illegality of the strike and penalties, including threats of lawsuits, lead me to submit this contribution.
In fact most of the articles and contributions have addressed the issue only in terms of the rights of people with a strong recommendation to the union to defend their rights without endangering that of others.
The question is who will take care of the right of physicians and other senior executives.
What newspaper will defend the right doctors, without it is a lobbying with all that implies in terms of financial, ethical, political, etc ... That is why I decided to address the issue in terms homework populations to physicians and therefore senior health.
Many stakeholders in the crisis have tried to explain our duties, as if we do not. Reminder medical studies last on average seven years for graduation which confers the title of general practitioner after it takes on average three years of additional studies to obtain the title of specialist. Various other courses we sometimes allow us to assign the title of consultant. And yet, the fact remains that some of us become experts on certain issues. The title of general practitioner to expert must be a long way, so it is not that we should explain our homework. I would therefore like to provide information to feed the debate if not for the close to dedicate ourselves to the essentials. 
LEGAL BASES OF POPULATIONS OF DUTIES TO THE DOCTORS .
1 / The right to health.
Many national laws (constitution, code of public health) and international treaties have been cited to recall this fundamental right of peoples. To be able to enjoy so many rights it there's necessarily much homework. Away from us a debate on the sterile legalism, it should be borne in mind that you can always request without giving anything. The right to health imposes a de facto duty to those who are directly involved.
2 / The Hippocratic Oath
A newspaper published the Hippocratic oath, as a reminder that a commitment we made ​​to our parents and teachers. I mention in passing that while retaining its essence, this oath has evolved into writing and it takes into account scientific limitations (cloning, the genetic test or DNA test) the emergence of new diseases large exposures stigma (HIV / AIDS); socio-political standards of our time (which impose democracy as a system of reference and to invite obstacles to abuses such as xenophobia and genocide, for example). Through this oath doctors have imposed many obligations and this as I said, taking into account our time. I chose the oath in the following passage,  "I would demand a salary above my work ..  ".
Implicitly anyone, regardless who is asking the physician must work to pay him a salary.
Why would you swear he referring to a salary since the dawn of time? In some countries the laborer is worthy salary. To believe all the writings and called the name of the Hippocratic Oath, physicians should Ivorian renounced their incomes. The proposed life of a doctor Ivorian is not he also designed around minimum expectations?. It is therefore the duty of the people to improve their vision of the world and hence their vision of the medical profession in our country. It is therefore legitimate to all, requiring a minimum necessary for each of us to realize his life.
3 / confraternity among doctors
This is a legal provision of the Public Health Code and the Code of Conduct which outlines Failure to disciplinary action and even civilians. It is not acceptable to encourage physicians to their disengaged colleagues.
4 / The need to ensure a minimum service during strikes .
4-1 /   HOSPITAL IS NOT THE DOCTORS.
He belonged to the owners to say where, how, with whom, with which he organizes the minimum service. In this regard, the government has not proposed. I recall, no advertising, the PISAM; Avicennes; POLYCLINIC THE TWO TRAYS, THE HOTEL POLYCLINIC GOD THE GRACES THE POLYCLINICS; THE CLINICAL CENTER GRAND, THE CLINIC CENTRAL STATION ABOBO and many others, but especially HOSPITAL MILITARY were open and could be the scene of the management of major emergencies at the expense of leaving the state to pay then they are guilty.
It is the people who pay for their elected guarantee the minimum, not to lose sight of that disaster, the state must exist for the good of all. Do not assume its responsibility and always blame others is evidence of bad faith must cease to thrive in our skies.
4-2 / ​​YEAR MINIMUM IS NOT MEDICAL CONCEIVABLE.
To the substantive issue of the minimum service during strikes, drawing "  PRINCIPLES OF EUROPEAN MEDICAL ETHICS  ", CIOMS, 1995 three types of comments are open to us.
1 / The CIOMS in the text containing "the most important principles intended to inspire the professional conduct of doctors whatever their mode of exercise in their relationships with patients, community and each other," recalls its Article 1 , the vocation of the doctor. The reminder of this article must put an end to those who want lessons we learn what a doctor "doctor's vocation is to defend the physical and mental health of humans and relieve their suffering in accordance with the life and dignity of the human person regardless of age, race, religion, nationality, social status and political ideology, or any other reason, in times of peace as in time of war.  "Thus enacted ask doctors to work under minimum is inconceivable.
2 / The International Conference Orders, finally enacted in Article 36 of 37 , so at the end of recommendations, in case of a strike, "  when a physician decides to participate in an organized collective refusal of care, it is not relieved of its ethical obligations vis-à-vis patients who must ensure emergency care and those necessary for patients in treatment  . "
The doctor has an obligation vis-à-vis his patients and not the service or the authorities against whom he began an action just type association. To equate the two not to initiate constructive dialogue with physicians, is an encouragement to the violation of medical ethics which places man at the center of its concerns. Indeed, how can we respect people who do not respect us. They are convinced that we will not end until our demands because it would jeopardize social cohesion.
3 / The CIOMS ends its recommendations by Article 37 relates to the fees . The incompatibility between the medical practice and the perception of income is not proven, it there's place to address all the different regulations that appear on this question. No legal or ethics shoed dam just compensation cost of services rendered by the entire medical Ivorian.
RECOGNIZE THE MEDICAL, ITS ACTS PATRIOTIC

Currently many players have decorations and official congratulations for patriotic acts. What about medical?
1 / From October 2000 through September 2002 and November 2004 and ending with the advent of toxic waste, medical Ivorian body as a whole has never been lacking. Reminiscent of their contribution, which is unacceptable is undemanding to victims of medico-legal document proving that they were victims among the documents required to obtain compensation. Every man knows warns that without this document, nor still less tomorrow, no serious courts will not respond to a complaint of a victim (how will he prove that he was sick?). This serious omission is part of a logic that physicians who do not perceive worked thirty thousand francs CFA (the cost of the certificate) per patient intoxicated. Made in some felt that three billion francs nothing as medical would be excessive.
2 / In our daily practice, delivering effective treatment at lower costs is a patriotic act which must be recognized and proclaimed. I did some understanding that are this obvious logical view. To understand, we must bear in mind that no doctor has an interest in seeing stigmatized for treatment failure and therefore has an interest in using the most effective treatments and obviously the most expensive.


THE MEDICAL CORPS AS A DRIVER OF DEVELOPMENT

1/ACTEUR OUR CENTRAL MEDICAL PROJECT.
Everything was ready in October 2002  , "according to those responsible for implementing the project of AMU. If this were true, it implies that the medical Ivorian was ready to participate in the realization of this dream that all Ivorian would like to see succeed. It would have been an opportunity for physicians and other colleagues to fulfill their duties towards all the Ivorian population.

2/3 OBJECTIVES OF 8 (37.5%) MDG (THE MILLENNIUM DEVELOPMENT FOR) MUST BE MADE BY THE MEDICAL COPrS. ( see page 24 of the fraternity morning Wednesday, September 19, 2007 )
Ultimately, the only reason for me to make a contribution is the "  Joint Statement of the members of the steering group for the achievement of the Millennium Development Goals in Africa  ", the newspaper quoted has been widely reported . For the small number of African and especially Ivorians who have knowledge of this project, what answer do we bring to this statement?

1 / From the direct and indirect role of the medical profession in the MDGs .
The part of the medical work is excessive, since in Anglophone Africa most doctors in the United States, Britain and Australia. In Francophone Africa, where the language barrier made of doctors are still in their country, the place should be theirs is not appreciated. Overall, though, on the continent, there's a shortage or misuse (abuse including salary) of medical it is feared that even justified it will review the objectives themselves. Made in the objectives are consistent in themselves, South Africa is recognized as one of the few emerging countries in Africa recruits physicians (especially Arabic and French), which demonstrates the correctness of the MDGs. Made of our position we know the strategies used by other developed countries to recruit doctors from us. The internal and external conditions favorable to hypothetical departures doctors make the achievement of Africa. In addition to the direct role they must play in three goals, they are expected to contribute qualitatively to the implementation of the other five.   
2 / Côte d'Ivoire is it you involved?
If our country has entered the MDGs in its development policy, people who have represented our country would benefit us explain what they expect from us (the medical profession as a whole). Because all the press articles we walked in the latter time leaves us hungry. Being unable to understand how the world works (globalization, globalization), to focus on issues such as the organization of basic minimum services for the populations to castigate a whole body of work is appalling. How to maintain the medical Coast Ivory? How to find ways to enable them to train to be at the same level as the other doctors? (Yes, doctors must maintain their level of knowledge) and how to help them achieve their life goals without requiring that they are to engage in activities contrary to their ethical conduct and even leave their country?
To conclude my remarks, I would like to emphasize that in community life, each of us will be frustrated sooner or later. It is therefore necessary to avoid offering food workers, whose strong sense of ethics, lead, now that things seem to go in order to ask those who have it right. I thank those who sanctioned, now they have a reason to start over just because they know the penalty.


1 comment:

Dr. kouakou thank you for the support and especially to give tools to understanding each other and to better understand the delicate situation of health actors. two points must be stressed beyond the support of all.
1) one of our biggest problem in Ivory Coast, is that the defense of mental or physical safety of our patients we care little, otherwise how can we accept work with existing tools of public service. failure of free came here, we should say stop, you are at the stage of prescribing operating tables in addition to the box surgery without knowing exactly what the patient because no diagnostic tools. there is nothing to work on was not to continue to pretend. we continue to see and be blind towards ways of working.
2) for more than 50 years managing health or at least the Ministry of Health is in the hands of those directly involved, health professionals (excluding made for the period of Mr. Poto Lanzéni that the rest was not very bad though secular health) and is always at the same point of claim (wages), I think that the strategy so far may be wrong in principle we change that equips not win. here is the strategy must change. For this no need for a showdown with the government or the people. remember the strike of 2009, without responsibility, without minimum service. at the time the population was attacked doctors and cars, the caduceus authentic. promises are always at the same point, so to change strategy, work will resume on the basis of minimum acquired and negotiations will be as scheduled by the promises. pr. The reanimation Soro Abidjan Ivory Coast

samedi 30 mars 2013

Les différents indicateurs

Les différents indicateurs - Intellego.fr
Les différents indicateurs

                I.    Notions d'indicateurs

Définition : instrument statistique qui permet d'observer, mesurer un phénomène.
Il existe plsr type d'indicateur : économique, sociaux, démographique, santé. Ces indicateurs peuvent prendre plsr forme ; valeur relative (%) , valeur absolue (effectif)

Rq : Chaque fois que l'on parle de taux c'est toujours un rapport.

             II.     Les indicateurs sanitaires

       2.1 Indicateur de morbidité

Dans les indicateurs de santé on trouve l'indicateur de morbidité et de mortalité dans lequel on rajoute l'espérance de vie.

La morbidité est le nbr de malades ou le nbr de cas de personnes touchées par une pathologie dans une population à un moment donné.

Pour mesurer la morbidité on utilise 2 autres indicateurs : l'incidence et la prévalence.

a)   L'incidence : nbr de nouveau cas du à une pathologie dans une population.

Ex : nbr de nouveau cas de cancer en 2006

b)   La prévalence : nbr total de cas (ancien + nouveau) du à une pathologie à un instant T.

Pour la morbidité on peut aussi parler de taux

MORBIDITE = nbr de malade /  Population totale = pour 100 000

       2.2 Indicateur de mortalité

a) Mortalité : nbr de décès ou de personnes décédées pour une période donnée.

Taux brut ou mortalité générale = Nbr de décès / population totale = pour 1000

 b) Mortalité spécifique : âge, sexe, maladie

Tx de mortalité par maladie / cause…
= nbr de personne dcd par une cause / nbr total des décès = %


c)   Mortalité infantile : nbr de décès des enfants de  - 1 ans

Tx = nbr de décès des enfants de – 1 ans / nbr de naissance vivante = pour 1000

Mortalité infanto juvénile : mortalité des – de 5 ans

Tx = nbr de décès des enfants de – 5 ans / nbr de naissances vivantes = pour mille

        2.3 l'espérance de vie :
nbr moyen d'année qu'une génération peut espéré de vivre à la naissance.

Rq : Elle peut s'exprimer à différent âge

        : Les moyens pour répondre à la demande de soin

Nbr de médecin pour 100 000 habitants par les dépenses de santé par rapport au P.I.B.

        2.4 La natalité

Ensemble des naissances sur une population dans un lieu donné.

Tx de natalité = nbr de naissance / population moyenne = pour 1000

        2.5 Taux de fécondité

Nbr d'enfants nés vivant / nbr de femmes en âge de procréer = nbr d'enfants / F

        2.6 L'excédent naturel

Nbr de naissance – nbr de décès

        2.7 Solde migratoire

Nbr de personne entrant sur un territoire – nbr de personne sortant

       2.8 Nuptialité

Taux de nuptialité / population totale


       2.9 Taux de divortialité

Nbr de divorce / nbr de mariage



          III.    Indicateurs économiques, sociaux

3.1 Indicateur sociaux 

On peut parler du nbr de chômeurs

Tx de chômage = nbr de chômeurs / la population active

Population active : population ayant un emploi + chômeurs

-nbr de personnes percevant le R.M.I

-nbr de personnes percevant les minima sociaux : allocation adulte handicapé, parent isolé…

-nbr de personnes pauvres : le seuil de pauvreté France = moitié du salaire médian

3.2 Les indicateurs sociaux de l'OCDE

-indicateur de santé
-indicateur de cohésion sociale : suicide, isolement social
-indicateur d'autonomie → l'emploi / l'inégalité des revenus
-indicateur d'équité →  chômage, pauvreté

           IV.    Intérêt et relativité des indicateurs

       
        4.1 Intérêts des indicateurs


v Indicateurs démographiques

Permet de connaître le nbr d'habitants, leur caractéristique (age, sexe…), les recensements successifs permettent de mesurer l'évolution de population, permettent de répartir les budgets, ils sont utilisés pour des projets, pour l'implantation par exemple de pharmacie.


 v Indicateurs sanitaires

Permet d'informer l'état de santé d'une population d'effectuer des comparaisons (pays, régions du monde, sexe, catégorie professionnel). Il permet d'évaluer les besoins de santé d'une population.

v Relativité des indicateurs

Certains chiffres peuvent être sous estimés en raison du domaine qu'ils abordent

Santé et vulnérabilité des populations défavorisées en milieu urbain de l'Afrique de l'Ouest. Etudes de cas en Côte d'Ivoire, Mauritanie et au Tchad

Hors-série 3 | décembre 2006 Santé et vulnérabilité des populations défavorisées en milieu urbain de l'Afrique de l'Ouest. Etudes de cas en Côte d'Ivoire, Mauritanie et au Tchad

Résumés

Des transformations dans la politique, l’environnement et l’économie mènent à une urbanisation rapide et davantage de risque et de vulnérabilité pour de nombreux groupes de populations. La recherche sur l’économie des ménages a identifié trois caractéristiques principales de la vulnérabilité urbaine : la marchandisation, les aléas environnementaux et la fragmentation sociale. De nombreux atouts aident les gens à faire face à leur condition vulnérable. En nous appuyant sur cette recherche, nous suggérons une approche innovante combinant la perspective de risque de l’épidémiologie classique avec la perspective vulnérabilité des sciences sociales. Cette approche a été appliquée à une série d’études de cas dans des villes d’Afrique de l’Ouest. Elles fournissent de nouveaux résultats sur l’exposition des gens au risque de santé, leurs capacités et le niveau et le type de potentialité à l’intérieur d’une communauté ou d’un ménage. Nous concluons que le risque et la vulnérabilité fournissent des points focaux pour l’évaluation scientifique et la négociation politique menant à des actions de santé publique appropriées localement et adaptées.

Le Projet en Santé Urbaine à N’Djamena.

Appuyer le secteur de la santé au Tchad

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Contexte

Depuis de nombreuses années la corruption généralisée et l’absence de politique cohérente ont entraîné une détérioration du système de santé et des indicateurs de santé.
Le projet contribuera, avec les autres partenaires, à la mise en œuvre du Plan National de Développement Sanitaire (PNDS), prenant en considération les stratégies recommandées par le Ministère, et appuiera la mise en œuvre des grands financements mondiaux (Fonds Mondial, etc.).

Le projet ciblera trois priorités du Ministère, à savoir le renforcement des ressources humaines, la santé maternelle et néonatale et, la lutte contre le Sida.

Objectifs

Le projet a pour finalité l’amélioration de l’état de santé de la population.

Sous-objectif 1: développer les ressources humaines en santé au travers du renforcement de la formation initiale des paramédicaux et de l’amélioration de la gestion des ressources humaines.
Sous-objectif 2 : augmenter l’accessibilité des femmes enceintes à des soins de qualité dans la région du Logone Occidental.
Sous-objectif 3: augmenter le nombre de patients séropositifs pris en charge dans le pays.

Descriptif

Composante 1 - Développement des ressources humaines
Cette composante s’inscrit dans le Plan d’urgence et le Programme d’action à moyen terme de développement des ressources humaines 2005/2007 du Ministère de la Santé.

Volet 1 - Appui à la formation initiale paramédicale
Afin de favoriser la formation de ressources humaines dans leur région d’origine, le projet appuiera les quatre structures publiques de formation de paramédicaux, les FID et les deux écoles privées (confessionnelles) de Bébalem et Goundi, formant des infirmières et des agents de santé (ATS), dont les diplômes sont reconnus par l’Etat.

Volet 2 – Appui institutionnel à la Direction des Ressources Humaines
Appui à la Division de la Formation, dans sa réflexion sur la formation initiale et continue, Appui à la Division de la Gestion des Ressources Humaines

Composante 2 - Amélioration des soins maternels

Cette composante prendra en considération simultanément (a) l’amélioration de la qualité de l’offre de soins et (b) la promotion de la demande de soins. Elle ciblera les structures de santé des trois districts de la région du Logone Occidental.

Volet 1 – Appui à l’amélioration de l’offre de soins
La formation continue du personnel des centres de santé (IDE, ATS et ATS accoucheurs).
La réhabilitation et l’équipement des services de santé maternels et néonataux dans la région du Logone Occidental pour améliorer l’accueil, les conditions d’hospitalisation des femmes, et la gestion des complications obstétricales.
Les médicaments et intrants utilisés dans le cadre de la prise en charge globale des grossesses
Affectation de personnel : le Ministère de la Santé Publique devra affecter un TSAR à l’HR Moundou et une sage femme dans chacun des trois hôpitaux de district.
A l’Hôpital Régional de Moundou, le projet financera la construction d’une nouvelle maternité et d’un nouveau bloc opératoire pour la prise en charge des urgences gynéco-obstétricales, ainsi que l’achat d’un échographe et d’un appareil de radiologie fixe.
La prise en charge des fistules s’appuiera sur l’expertise technique nationale existante et bénéficiera d’appuis extérieurs à travers des missions d’experts courts termes (chirurgiens et infirmières). La fourniture en équipements et matériels nécessaires au traitement des fistules sera financée par le projet, ainsi que les missions d’experts.

Volet 2 – Appui communautaire
Un travail étroit sera mené par le GIP ESTHER avec les Comités de santé, de la société civile et des leaders traditionnels, politiques et religieux, afin de sensibiliser les communautés à la nécessité pour les femmes enceintes d’être suivies, d’accoucher dans de bonnes conditions, d’espacer les grossesses et de prévenir les grossesses précoces.

Composante 3 - Appui à la lutte contre le VIH Sida

Le projet financera l’amélioration de la prise en charge des séropositifs au travers du GIP ESTHER, ainsi qu’un appui à la mise en œuvre des financements du Fonds Mondial, via la mise à disposition d’un ETI.

Volet 1 – Amélioration à la prise en charge des séropositifs
Volet 2 - Appui à la mise en œuvre des financements du Fonds Mondial

Impacts

Pour la composante 1, l’appui simultané des FID vers leur autonomisation et des structures centrales du Ministère de la Santé, a pour objectif l’harmonisation et la coordination des formations, afin de mieux pérenniser les actions mises en place par le projet.
Pour la composante 2, la meilleure qualité de l’offre de soins, couplée au volet communautaire, entraînera une augmentation durable de la demande de soins.
Pour la composante 3, l’appui d’ESTHER et l’appui à la mise en œuvre des projets financés par le Fonds Mondial ont pour but un transfert de compétences, concourant à la durabilité des effets du projet.

Date et Montant

Démarrage : 2008
Financement : 10 millions d'euros en subvention

Lien vers site partenaire institutionnel : www.sante-tchad.org
http://www.afd.fr/home/pays/afrique/geo-afr/tchad/projets-tchad/appuyer-le-secteur-de-la-sante-au-tchad

Missions 
• 85100000 - Services de santé Texte original 1. La République du Tchad doit recevoir de l’Agence Française de Développement (AFD) une subvention pour financer un projet dans le secteur santé au Tchad en 2012 et se propose d’utiliser une partie des fonds du Fonds d'études et de renforcement des capacités (FERC) pour financer une étude de faisabilité du Projet de santé urbaine à N'Djaména. Par dérogation, prévue à la convention FERC 4, le Ministère des finances et du budget donne délégation de maitrise d'ouvrage à l'AFD dans le processus de sélection du Bureau d'études. 2. Ce projet fait parti d'un programme « santé et environnement »à N'Djaména qui comprend aussi le Projet eau et assainissement à N'Djaména. Les deux projets auront la Mairie de N'Djaména comme maitre d'ouvrage. 3. Ce projet d’une durée de 5 ans est organisé en trois composantes (i) Renforcement des capacités de la Mairie et accompagnement du processus de décentralisation dans le secteur sanitaire ; (ii) Amélioration de l'offre de soins en santé maternelle et infantile et de l'offre de services de santé de la reproduction ; (iii) Appui à la promotion du bien être familial et de la prévention des pathologies dominantes. 4. Par le présent appel à manifestation d’intérêt, l'AFD se propose d’établir une liste restreinte des Bureaux d’études qui seront appelés à soumissionner pour réaliser l'étude de faisabilité de ce projet. 5. La mission du Bureau d'études sera constituée d'un médecin de santé publique spécialiste en santé de la reproduction et d'un expert en santé-environnement équivalent à 72 hommes-jours. Un appui logistique à N'Djaména pourra être proposé. 6. Les prestations attendues du bureau sont les suivantes : - analyser le contexte du projet et identifier les besoins ; - définir l'objectif général et les objectifs spécifiques du projet, les populations cibles et les composantes du projet ; - identifier les activités à mettre en œuvre pour chacune des composantes ; - élaborer un calendrier détaillé de mise en œuvre du projet ; - élaborer un budget détaillé par composante et par catégories de dépenses, et un calendrier de décaissement ; - définir les modalités de mise en œuvre et de financement du projet ; - réaliser un cadre logique ; - définir le rôle et les tâches de la maîtrise d'ouvrage déléguée, des assistances à maîtrise d'ouvrage et / ou des maîtrises d'œuvre, en fonction des solutions retenues. 6. Le présent appel à manifestation d’intérêt s’adresse à des consultants ayant des compétences dans les domaines de la santé publique, de la santé de la reproduction, de la santé urbaine, en santé-environnement et démontrant des capacités organisationnelles. 7. L’avis d’appel à manifestation d’intérêt comprend une section 1 (Pièces administratives) et une section 2 (Références du Consultant), soit: Section 1: PIECES ADMINISTRATIVES Les bureaux intéressés devront joindre à leur dossier une déclaration de manifestation d’intérêt faisant apparaitre, la raison sociale, l’adresse du Siège social, et les pouvoirs délégués aux signataires. Section 2: REFERENCES DES CONSULTANTS Le bureau devra présenter son chiffre d’affaires, ses expériences dans la région et ses domaines ciblés et indiquer les services rendus pendant les cinq dernières années (soit en tant que seule société, soit comme l’un des principaux partenaires d’une association), qui illustrent le mieux ses qualifications pour la présente mission. Il devra indiquer la désignation de la mission, le pays et le lieu, le personnel spécialisé fourni (profils), le nom et l’adresse du client ou du maître d’ouvrage, le nombre d’employés ayant participé à la mission, la durée (date de démarrage et date de fin) et enfin la valeur financière de la mission, le nom des éventuels consultants associés ou partenaires, le nombre de journées ou de mois de travail de spécialistes fournis par les consultants associés, les noms des responsables des équipes (directeur ou coordonnateur de projet, chef d’équipe), la description du projet, la description des services effectivement rendus par les consultants du bureau. 8. Les candidats intéressés doivent faire parvenir leurs dossiers prouvant leur capacité à soumissionner. Chaque dossier, rédigé en français en trois (3) exemplaires dont l’original et deux (02) copies, devra parvenir au Chef de projet à l’adresse suivante : Monsieur Philippe Walfard Agence Française de Développement 5, rue Roland Barthes 75598 PARIS Cedex 12 Tél : +33 1 53 44 37 80 E-mail : walfardp@afd.fr au plus tard le 2 mars 2012 à 10 h 00 heure locale, soit par courrier recommandé, soit déposé contre récépissé, et devra porter la mention « AVIS D’APPEL A MANIFESTATION D’INTERET n°150-2012 » Pour le recrutement d’un bureau d’étude chargé de l'étude de faisabilité du Projet de Santé Urbaine à N'Djaména » 9. Les pièces administratives et références requises devront, sous peine de rejet, être produites en originaux ou en photocopies légalisées par l’autorité émettrice et datant de moins de trois (3) mois. 10. L'AFD dressera une liste restreinte d'environ 6 candidats, présélectionnés sur la base des candidatures reçues, auxquels elle adressera le dossier d'appel d'offres pour la réalisation des services requis. 11. Le lancement de l’appel d’offres est envisagé pour le 15 mars 2012. 12. Des informations complémentaires peuvent être obtenues auprès du Chef de Projet dont l’adresse est indiquée à l’article 8

 Tchad : L'Agence française de développement octroie 10,4 millions USD pour la santé dans la capitale

N'DJAMENA (Xinhua) - Le ministère tchadien des Finances et du Budget et l'Agence française de développement (AFD) ont signé mercredi une convention de financement d'un montant de 5,2 milliards F CFA (environ 10,4 millions USD) pour la réalisation des projets en santé urbaine dans la capitale, selon un communiqué rendu publique par le chargé de communication de la mairie de N'Djaména, Ahmat Gali.
Jeudi 28 mars 2013 | 09:08 UTC
Le projet, qui sera exécuté par la municipalité de N'Djaména, ambitionne de toucher l'ensemble des déterminants du bien-être en milieu urbain. Il financera la remise à niveau des infrastructures et des équipements des centres de santé, l'organisation d'une campagne d'information et d'éducation à l'hygiène du milieu, et le renforcement des compétences pratiques du personnel médical et paramédical.
Le projet consistera également, selon le texte, à financer la construction d'une station d'épuration des eaux usées pour l'Hôpital général de référence nationale, la plus importante structure sanitaire du Tchad.
"Les différents volets de ce projet qui s'inscrit dans le sens des recommandations du colloque 'N'Djaména, penser la ville capitale de demain', tenu du 5 au 7 février 2013, permettront de faire travailler l'ensemble des acteurs, c'est-à-dire les ministères, les collectivités locales décentralisées, la société civile et les bailleurs de fonds, afin qu'une approche concertée et intégrée du bien-être urbain puisse se concrétiser", conclut le communiqué. 


 Signature d’une convention de financement d’un montant de 5.2 milliard de FCFA pour améliorer la santé des mères et des enfants dans les quartiers périphériques de N’Djaména
Mercredi 27 mars 10h – Ministère des Finances et du Budget
 

 


Ce mercredi  27  mars  2013  à  10h  a  lieu  la  signature  d’une  convention  entre  le  Tchad  et  l’Agence
Française de Développement (AFD), mettant à disposition de l’Etat tchadien une subvention de 5.2 milliards de
FCFA (8 millions d’euros) pour la réalisation d’un projet en santé urbaine à N’Djamena. 
L'accélération  de  l'urbanisation  de  la  capitale N'Djamena  ne  s'est  pas accompagnée  d'une  offre  de  soin
équitable et de qualité pour les populations. Cette subvention financera un projet au profit de la population des
districts sanitaires Sud et Est de la ville. En effet, durant la dernière décennie, la ville de N’Djamena a subi de
profonds  changements  avec  une  augmentation  rapide  de  sa  population  et  la  création  de  nouvelles  zones
d’urbanisation, en premier lieu les zones Sud et Est de la ville (Chagoua, Dembé, Djari, Diguel…). Le projet au
sein de ces quartiers aura l’ambition de toucher l’ensemble des déterminants du bien être en milieu urbain. 

Deux composantes seront dédiées directement à l’amélioration de l’offre de soin dans ces quartiers :
1)  Amélioration  des  soins  de  santé maternelle  et  infantile :  le  projet  financera  (i)  la  remise  à
niveau  des  infrastructures  et  des  équipements  des  centres  de  santé ;  (ii)  l’organisation  d’une
campagne  d’information  –  éducation  –  communication  (IEC)  à  l’hygiène  du  milieu  et  (iii)  le
renforcement des compétences pratiques du personnel médical et paramédical. 

2)  Amélioration des services de santé de la reproduction et particulièrement la disponibilité des
produits  de  planification  familiale :  mise  en  place  de  cliniques  de  planification  familiale  et
promotion  de  la  santé  de  la  reproduction  et  la  mobilisation  sociale,  particulièrement  des
adolescents et jeunes.
 
Une troisième composante sera dédiée au bien être environnemental :
3)  Agir  sur  les  déterminants  environnementaux  de  la  santé  à  travers  l’amélioration  du
traitement  des  eaux  usées.  L’action  consistera  à  financer  la  construction  d’une  station
d’épuration des eaux usées (STEP) pour l’Hôpital général de référence nationale (HGRN).
 
Enfin,  le projet  accompagnera  le processus de décentralisation  en  faisant  en  sorte que  les  compétences
transférées soient rendues effectives :
4)  Renforcement  des  capacités  de  la  Commune  et  accompagnement  du  processus  de
décentralisation dans  le domaine sanitaire. Le projet  (i) appuiera  le Ministère en charge de  la
décentralisation dans la préparation des textes d'application portant sur le transfert de compétences
dans  le domaine de  la santé, de  l'hygiène et de  l'assainissement ; (ii) permettra à  la Commune de
N’Djaména,  et  notamment  à  la  Direction  de  la  voirie  et  de  l’assainissement  (DVA)  et  à  la
Direction  administrative  et  financière  (DAF)  d’assurer  efficacement  leurs  attributions  et  (iii)
soutiendra plus spécifiquement le Service Hygiène et Santé et de la DVA de la Mairie via divers
activités d’équipements et de renforcement de capacités.

Le maître d’ouvrage général sera la Mairie de N’Djamena qui recevra la subvention grâce à un accord
de rétrocession des fonds entre  le Ministère des Finances et du budget, signataire de  la convention pour
l’Etat tchadien, et la Mairie de N’Djamena. 

Ces différents volets du projet permettront de  faire  travailler ensemble de nombreux acteurs  (Ministère,
autorités publiques décentralisées, société civile, bailleurs de fonds…) afin qu’une approche concertée
et intégrée du bien être urbain puisse se concrétiser. 
Ce projet va ainsi dans  le sens des recommandations du colloque « N’Djamena : penser  la ville-capitale
de demain » qui a eu lieu les 5, 6 et 7 février 2013 et dont les Actes viennent d’être édités. 


Pour  plus  d’informations :  Jeanne  Milleliri  (millelirij@afd.fr)  et  Halimata  Ouedraogo  (ouedraogoh@afd.fr),
chargées de projet AFD Tchad et Mathieu Arnaudet, chargé de communication arnaudetm@afd.fr, 60 46 71 77. 
 

lundi 18 mars 2013

IL EST LE MANAGER GENERAL DE L'ENSEA D'ABIDJAN



Le personnel de l’ENSEA dans son ensemble a rendu un hommage à Mr KOFFI N’GUESSAN directeur de ladite école le  mardi 08 novembre 2012.
A l’issue du CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 17 OCTOBRE 2012, il a été confirmé Directeur général de l’INPHB DE YAMOUSSOKRO. Cette promotion a constitué le motif  de l’organisation d’une cérémonie d’hommage. Les temps forts ont été introduits par le maitre de cérémonie, Mr FE DOUKOURE, qui après avoir donné la nouvelle a donné le fils conducteur de la rencontre.
-Au nom de l’ensemble du personnel, le Prof BELLO T., a prononcé l’allocution qui sied à une telle circonstance. Celui ci de façon imagée a rendue un hommage à l’homme et à ses œuvres, il a terminé son propos en plaçant sa mission sous la divine protection.
- Des présents furent ensuite offerts pour marquer cet événement.
-Inviter à dire un mot, le nouveau directeur de l’INP HB, s’est dit surpris, cependant il n’a pas manqué  de remercier tous ses collaborateurs à qui il a dédié cette promotion. Au cours de son intervention il est longuement revenu sur son parcours et les différents tournants de sa vie. Il a insisté sur le rôle essentiel joué par Mr AMIGUET, présent  avec son épouse. Il a relaté les obstacles qu’il a fallu vaincre pour faire de l’ENSEA cette réalité connue aujourd’hui. Il a souligné le rôle joué par des pionniers encore presents à l’Ecole. Il a brossé les difficultés à venir pour réussir sa mission. Il a dit tirer sa force de la présence auprès de lui du personnel de l’ENSEA.  Pour terminer il a remercié particulièrement le personnel qui est venu protéger les installations de l’école pendant la crise du mois de mi-mars 2011 au 15 avril 2011. En effets ces sacrifices ont permit de sauvegarder les équipements, malheureusement le 15 avril 2011, tous le véhicules ont été emportés sous la menace des armes. Il a rassuré tout le monde de la disponibilité de nouveaux véhicules d’ici le mois de décembre 2012.
-La cérémonie s’est achevée autour d’un pot.


IT IS THE GENERAL MANAGER OF ABIDJAN ENSEA



ENSEA staff as a whole has paid tribute to Mr Koffi N'Guessan said school director on  Tuesday, November 8, 2012.

At the end of the COUNCIL OF MINISTERS Wednesday, October 17, 2012, it was confirmed Director General INPHB OF Yamoussoukro. This promotion was the reason   for the organization of a ceremony of homage. Highlights were introduced by the master of ceremonies, Mr FE DOUKOURE that after giving the new driver gave the son of the meeting.

-On behalf of the entire staff, Prof. T. Bello, gave a speech befitting such a circumstance. This one was made pictorially a tribute to the man and his works, he ended his talk by placing its mission under the divine protection.
- Presents were then offered to mark the event.
-Invite to say a word, the new Director of the INP HB was surprised, however, he did not fail  to thank all employees to whom he dedicated this promotion. During his speech, he is back on his long career and the various turns of his life. He stressed the important role played by Mr AMIGUET present   with his wife. He recounted the obstacles he had to overcome to make this known ENSEA today. He emphasized the role of pioneers still present at the school. He outlined the challenges ahead for successful mission. He said draw strength from the presence of his staff ENSEA.   Finally he especially thanked the staff who came to protect school facilities during the crisis months of mid-March 2011 to 15 April 2011. Effects in these sacrifices have allowed to save the equipment, unfortunately April 15, 2011, all the vehicles were swept under the threat of arms. He assured everyone the availability of new vehicles by December 2012.
-The ceremony ended around a pot.