mardi 25 août 2020

HEBERGEMENTS POUR ETUDIANTS ;Médecine, Pharmacie et Odonto-Stomatologie dans le cadre d'un « tronc commun » à l'École préparatoire aux sciences de la santé.

HÉBERGEMENTS POUR ETUDIANTS DU TRONC COMMUN DE LA SANTE- Université Nangui Abrogoua

DÉMARRAGE EFFECTIVE DE L'ECURIE SANTE -2019/2020

Étudiants en médecine, pharmacie et odontostomatologie inscrits au TRONC COMMUN à ABOBO ADJAME.
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mercredi 8 mai 2019

FORMATION EN COLLECTE, ANALYSE, UTILISATION ET EVALUATION DE LA QUALITE DES DONNEES SANITAIRES ET COMMUNAUTAIRES






5ème EDITION DE LA FORMATION EN COLLECTE, ANALYSE, UTILISATION ET EVALUATION DE LA QUALITE DES DONNEES SANITAIRES ET COMMUNAUTAIRES

ENSEA, Abidjan,
FORMULAIRE DE CANDIDATURE



5ème EDITION DE LA FORMATION EN COLLECTE, ANALYSE,

UTILISATION ET EVALUATION DE LA QUALITE DES DONNEES

SANITAIRES ET COMMUNAUTAIRES


FORMULAIRE DE FINANCEMENT

A remplir par l’agence de financement et l’envoyer 

ENSEA, campus universitaire de Cocody        08 BP 3 Abidjan 08 Abidjan - Côte d’Ivoire
Tel: (225) 22 44 08 42 / 22 48 32 11 /22 48 32 32      Fax: (225) 22 44 39 88     
Site web: www.ensea.ed.ci    
Emails: rosine.mosso@ensea.ed.ci / lazare.sika@ensea.ed.ci/  ensea@ensea.ed.ci  avec copie à lgnasou@jsi.com / mah.konate@measure-jsi.ci
Nous vous remercions du temps et de l’effort que vous avez bien voulu consacrer à remplir ce formulaire.
 
 














lundi 15 mai 2017

CYBERSANTE : ÉTHIQUE ET DÉONTOLOGIE.

Cyberattaque : comment un jeune Anglais est devenu un « héros accidentel »

Connu sous le pseudonyme de @malwaretechblog, un Britannique de 22 ans, domicilié chez ses parents, a mis un coup d’arrêt au logiciel de racket qui a fait plus de 200 000 victimes dans 150 pays.
Le Monde | • Mis à jour le | Par
image: http://s2.lemde.fr/image/2017/05/15/534x0/5127666_7_7b0b_un-ransomware-detecte-le-12-mai-a-fait-plus_edfeccdf356fef0ca5071c14ea7f7949.jpg
Un ransomware détecté le 12 mai a fait plus de 200 000 victimes dans 150 pays, selon les chiffres d’Europol.

« Désormais, je peux ajouter “a stoppé accidentellement une cyberattaque internationale” sur mon CV ». Dans un tweet humoristique publié samedi 13 mai, @malwaretechblog résume à merveille la situation. Cet Anglais de 22 ans a réussi, presque par hasard, à entraver la propagation du logiciel de racket qui s’est diffusé vendredi à grande vitesse, faisant plus de 200 000 victimes réparties dans 150 pays, selon les données d’Europol.

Ce logiciel, appelé, WanaCrypt0r 2.0 chiffre les données présentes sur l’ordinateur infecté et exige, pour que le propriétaire puisse récupérer son contenu, une rançon d’un montant de 300 dollars. La rapidité inédite de sa diffusion, ainsi que l’importance de certaines organisations touchées – le système de santé britannique NHS, le constructeur automobile Renault ou encore l’opérateur espagnol Telefonica – ont généré une vive inquiétude vendredi. Jusqu’à ce que sa propagation soit brutalement freinée par @malwaretechblog, depuis hissé au rang de « héros accidentel » par la presse britannique.

Des milliers de connexions chaque seconde

Le jeune homme, qui travaille pour l’entreprise de sécurité informatique Kryptos Logic, refuse de dévoiler son identité. « Ça n’a pas de sens de rendre publiques des informations personnelles sur moi », explique-t-il au Guardian. « Il est évident que nous luttons contre des types mal intentionnés, et qu’ils ne vont pas être contents. »
S’il tient à protéger son identité, il a toutefois détaillé, sur son blog, la façon dont il avait vécu la folle journée de vendredi et découvert qu’il avait, avec un simple achat de nom de domaine, endigué la propagation du « ransomware » (rançongiciel).
En fin de matinée, il se connecte machinalement à une plateforme d’information en temps réel sur les menaces informatiques. Il y est bien fait état de quelques victimes d’un rançongiciel, « mais rien de significatif », estime alors le chercheur en sécurité informatique, qui part déjeuner. A son retour, c’est l’affolement : en quelques heures, le logiciel s’est propagé à des milliers de machines, le fonctionnement des hôpitaux britanniques est perturbé et de nouvelles victimes se font connaître les unes après les autres.
Rapidement, il réussit à obtenir une copie du ransomware, dont il examine le code source. Il y remarque la présence d’un nom de domaine en « .com » composé d’une quarantaine de caractères sans aucun sens. Celui-ci n’appartient à personne ; il décide de l’acheter pour 10,69 dollars (9,78 euros). Un réflexe, pour ce chercheur en sécurité informatique spécialisé dans les « malwares », les logiciels malveillants. « J’ai enregistré plusieurs milliers de noms de domaines de ce type l’an passé », explique-t-il.
Il ne comprend pas immédiatement quel rôle joue ce nom de domaine dans le fonctionnement du logiciel, il remarque simplement que chaque machine infectée tente automatiquement de s’y connecter. Une aubaine pour @malwaretechblog : désormais propriétaire du nom de domaine, il reçoit ainsi des informations sur le nombre et la provenance géographique de ces connexions, ce qui lui permet de suivre en direct la propagation de ransomware. Des milliers de connexions sont effectuées chaque seconde, mais le rythme finit étrangement par ralentir.

« Ça a causé une sacré panique »

Parallèlement, un autre chercheur à qui il fournit une copie du ransomware s’étonne de ne pas réussir à le faire fonctionner. « A ce moment là, nous avions tué le malware sans le savoir, explique@malwaretechblog sur son blog. Nous ne comprenions donc pas pourquoi il n’arrivait pas à le faire fonctionner. » La confusion règne alors, et va être amplifiée par un employé de son entreprise, qui, après avoir examiné le code, croit comprendre, à tort, que l’achat du nom de domaine a en fait empiré la situation en déclenchant le chiffrement des fichiers à grande échelle. « Ça a causé une sacrée panique. »
Heureusement, de l’autre côté de l’Atlantique, un autre spécialiste en sécurité informatique, Darien Huss, s’est entre-temps rendu compte que l’enregistrement du nom de domaine avait, bien au contraire, entravé la propagation du virus.
Incrédule, @malwaretechblog lance quelques tests et parvient à confirmer les affirmations de Darien Huss : le logiciel ne fonctionne plus chez lui, mais se remet à marcher correctement quand il fait en sorte que la connexion au nom de domaine échoue. « Je pense que vous aurez du mal à visualiser un adulte sautillant d’excitation après avoir été victime d’un ransomware, mais c’était moi », écrit-il sur son blog.
Le logiciel est en fait conçu de façon à se connecter automatiquement à ce nom de domaine. Si ce dernier ne répond pas, alors l’opération peut se dérouler comme prévu : bloquer la machine, chiffrer les données et exiger une rançon. En revanche, s’il répond, alors le logiciel devient inactif. C’est ce qui s’est passé quand le nom de domaine a été enregistré.
Ce système est considéré par certains spécialistes comme une sorte de procédure d’urgence conçue par les créateurs du logiciel pour stopper sa propagation si besoin. @Malwaretechblog pense plutôt, de son côté, qu’il s’agit d’une maladresse dans la conception du programme.
Sur le moment, « nous n’avons pas tellement pensé “oui, nous l’avons fait !” mais plutôt “oh mon dieu, on n’a pas foutu le monde en l’air, c’est super” », raconte-t-il au DailyMail.

« Une espèce de gloire de cinq minutes »

Depuis cet exploit involontaire, tous les regards se tournent vers ce nouveau héros britannique, sursollicité par les médias du monde entier. Sur sa vie, il en dira peu. Seulement qu’il a quitté l’école sans diplôme pour se consacrer à l’informatique, sa passion depuis l’enfance, qu’il a appris sur le tas, avant de se faire repérer par l’entreprise dans laquelle il travaille depuis plus d’un an. Mais aussi qu’il vit toujours chez ses parents. « Tellement cliché », plaisante-t-il dans les colonnes du Guardian, qui n’hésite pas à le qualifier de « dark knight » du « dark web ».
« Ça ne va rien changer à ma vie, c’est juste une gloire de cinq minutes », explique-t-il au quotidien britannique. Même s’il s’agace aussi de voir une photo de lui accompagné d’une jeune femme publiée dans la presse, et que des journalistes se soient, selon lui, rendus chez elle. Avec humour, il met en ligne dimanche sur Twitter une parodie d’une page d’Amazon prévue pour renvoyer les produits n’ayant pas donné satisfaction ; dans son cas, « 15 minutes de gloire ». Avec comme commentaire : « Ça a duré 48 heures de plus que prévu et ça a explosé ma boîte mail. Je suis aussi à peu près certain que des journalistes se cachent dans mon frigo. »
En attendant, @malwaretechblog garde un œil sur l’évolution de WanaCrypt0r 2.0, et partage les informations dont il dispose avec les forces de l’ordre. Il le répète à l’envi : « C’est très important que tout le monde comprenne bien que tout ce que [les pirates] doivent faire, c’est changer un peu de code et recommencer. Patchez vos systèmes dès maintenant ! »
La solution qu’il a trouvée fonctionne en effet pour la version du logiciel qui a émergé vendredi, mais d’autres variantes ont déjà été détectées. Ce rançongiciel et ses variantes exploitent une faille de Windows que Microsoft a corrigée – mais les ordinateurs qui n’ont pas été mis à jour, ou qui utilisent une version de Windows trop ancienne, sont susceptibles d’êtres infectés. Microsoft a publié en urgence un correctif (« patch ») pour de vieilles versions de son système d’exploitation, comme Windows XP, qu’elle a pourtant cessé de maintenir. Le directeur d’Europol Rob Wainwright craint d’ailleurs que de nouvelles victimes soient à déplorer lundi, « lorsque les gens retourneront à leur travail et allumeront leur ordinateur ».

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/05/14/cyberattaque-comment-un-jeune-anglais-est-devenu-un-heros-accidentel_5127619_4408996.html#q1EyDvuVE8brOezO.99

Autre témoignage de reconnaissance pour RelayHealth, la solution web entièrement intégrée qui rapproche les médecins et leurs patients

MONTRÉAL, le 8 oct. 2014 /CNW Telbec/ - Les éloges pour RelayHealth, la solution web éprouvée de McKesson Canada en matière de dossiers médicaux électroniques, se poursuivent avec un nouveau témoignage de reconnaissance qui s'ajoute à la longue liste d'hommages. Le projet de dossiers médicaux du ministère de la Santé et du Mieux-être de la Nouvelle-Écosse, propulsé par RelayHealth, a mérité la deuxième place, dans le cadre du Défi Accélération d'Inforoute Santé du Canada tenu à la mi-septembre, pour la croissance impressionnante de son adoption par les patients.
Le projet de dossiers médicaux personnels (PHR) permet aux patients de la Nouvelle-Écosse de communiquer avec leur médecin de famille et d'autres fournisseurs de soins de santé par Internet en toute sécurité et d'avoir accès à l'information dont ils ont besoin pour jouer un rôle plus actif et personnel dans la gestion de leur état de santé et de leur mieux-être. Mis à l'essai en 2012, le projet compte maintenant plus de 6000 patients inscrits et 35 cliniques participantes dans la province et est largement perçu par le réseau de la santé néo-écossais comme étant un vibrant succès.
La cérémonie des prix du Défi Accélération d'Inforoute Santé du Canada a eu lieu à Ottawa le 16 septembre 2014. Le prix pour le projet PHR a été remis au docteur Peter W. Vaughan, vice-ministre de la Santé et du mieux-être de la Nouvelle-Écosse.
« Le projet de la Nouvelle-Écosse, et l'importante reconnaissance qu'il a suscitée, démontrent la force de RelayHealth comme outil de collaboration sécuritaire et efficace aidant les patients à demeurer plus près de leurs médecins et à conserver à jour leurs dossiers dans le continuum des soins de santé, a expliqué George Attar, Vice-président principal et chef de la direction, Technologies et Technologies de l'information. Nous sommes très fiers de l'accueil chaleureux qu'il a reçu en Nouvelle-Écosse et espérons implanter RelayHealth dans d'autres provinces ».
« RelayHealth contribue à consolider les liens entre les patients et les fournisseurs de soins de santé, des médecins de famille aux cliniques locales, en passant par les hôpitaux et les laboratoires d'analyses, a déclaré David Mosher, directeur de RelayHealth pour McKesson Canada. C'est la solution technologique idéale pour aider les patients et les fournisseurs de soins de santé à travailler ensemble pour améliorer la santé ».
RelayHealth est un service de santé éprouvé qui est utilisé en Amérique du Nord par plus de 46 millions de patients et 40 000 cliniciens. Ce service favorise la circulation sécuritaire de l'information entre les patients et tous leurs fournisseurs de soins de santé. En facilitant la collaboration et l'échange de renseignements, RelayHealth peut accélérer l'accès aux soins, réduire les temps d'attente et les coûts, tout en permettant d'obtenir de meilleurs diagnostics plus rapidement. Pour en savoir davantage au sujet de RelayHealth, veuillez visiter le site www.relayhealth.ca.
Les professionnels des soins de la santé qui aimeraient en savoir davantage au sujet de RelayHealth pourront également visiter notre kiosque lors du congrès annuel de la Association of Family Health Teams of Toronto qui aura lieu les 15 et 16 octobre au Westin Harbour Castle, One Harbour Square, Toronto, Ontario. 
À propos du Défi Accélération d'Inforoute Santé du CanadaLe Défi Accélération a été conçu pour aider à promouvoir l'utilisation des dossiers médicaux numériques auprès des patients et des cliniciens dans le but d'améliorer les soins prodigués aux patients et de favoriser l'amélioration du système de santé grâce à un usage accru. Lancé en octobre 2013, le Défi Accélération s'adressait aux projets de démonstration d'Inforoute qui respectaient ses objectifs en matière d'utilisateurs actifs et de rapports. Ce défi encourageait les participants à dépasser ces objectifs et à continuer de recruter de nouveaux utilisateurs pour leurs innovations médicales numériques. Le Défi Accélération est commandité par Inforoute Santé du Canada, un organisme indépendant sans but lucratif financé par le gouvernement fédéral.
À propos de McKesson CanadaFondée il y a plus de 100 ans, McKesson Canada se dédie à offrir des médicaments vitaux, des fournitures et des technologies de l'information qui permettent à l'industrie de la santé d'offrir aux patients de meilleurs soins plus sûrs. Nos solutions permettent aux pharmacies, aux fabricants, aux hôpitaux et aux autres institutions de soins de santé de se rapprocher des millions de patients qu'ils traitent par jour, tout en contribuant à la qualité et à la sûreté des soins au Canada.
 
SOURCE MCKESSON CANADA

http://www.newswire.ca/fr/story/1425190/autre-temoignage-de-reconnaissance-pour-relayhealth-la-solution-web-entierement-integree-qui-rapproche-les-medecins-et-leurs-patients


Le Conseil National de l'Ordre des Médecins de Côte d'Ivoire a organisé le 1er Symposium International sur la Cyber-Santé en Côte d'Ivoire.


Thème: CYBERSANTE : ÉTHIQUE ET DÉONTOLOGIE.

Les lundi 21 et mardi 22 octobre 2013 à partir de 9h30 à l'espace CRRAE - UMOA au Plateau.
Au programme : Salon d'exposants, Ateliers et Conférences.


La société fribourgeoise EmedSwiss veut faire de la cybersanté une réalité en Suisse

Lubos Tkatch, fondateur d’EmedSwiss, aimerait convaincre un quart des praticiens suisses d’adopter sa solution. (Eddy Mottaz)
Lubos Tkatch, fondateur d’EmedSwiss, aimerait convaincre un quart des praticiens suisses d’adopter sa solution. (Eddy Mottaz)
Fondée par le Dr Lubos Tkatch, la PME a levé 3 millions de francs et démarre la commercialisation de ses logiciels ce mois de septembre, après avoir travaillé près de huit ans sur ce projet. Dans ce domaine en forte croissance, d’autres acteurs, comme Swisscom qui possède déjà des solutions, aimeraient jouer les premiers rôles
Un médecin de famille qui ouvre un bon vieux dossier sentant presque la naphtaline, puis griffonne de manière illisible une date et deux médicaments sur une ordonnance… c’est encore la réalité. En juin, le Conseil des Etats a débloqué un budget de 30 millions de francs pour développer le dossier électronique du patient en Suisse et pour favoriser la cybersanté. Pourquoi cette dernière, pourtant placée au cœur de la stratégie du Conseil fédéral depuis 2007 déjà, ne s’est-elle pas encore imposée, malgré des initiatives cantonales, comme à Genève, dans le canton de Vaud ou en Valais?
Pour le Dr Lubos Tkatch, les systèmes qui ont été mis au point, comme le projet e-Toile de La Poste au bout du lac, ont oublié de mettre les médecins au cœur de cette révolution. «Il faut que le praticien y gagne en efficacité dans son travail quotidien. Le succès du dossier électronique du patient dépend surtout de la capacité de tenir les données médicales toujours à jour dans le système et du fait que sa constitution ne représente pas un travail administratif supplémentaire pour le médecin», estime-t-il. D’où la nécessité d’avoir un dossier médical informatisé, outil de travail du médecin, ce qui n’est pas le cas dans les projets de cybersanté actuels.
C’est pourquoi, depuis huit ans, ce spécialiste en médecine interne installé à Coppet (VD) planche sur son propre système, baptisé «Emed», qui est un dossier médical informatisé utilisant les technologies internet. Tout a commencé lorsqu’il a cherché à informatiser son propre cabinet, qu’il partage avec quelques confrères. Le cousin bulgare d’une connaissance lui offre ses services pour développer sa plateforme. «Très vite, je me suis pris au jeu, en cherchant un système qui permette au médecin de gagner en efficience sur le plan médical et administratif», poursuit-il.
Pour mener à bout son projet, en 2013, il crée EmedSwiss, une société aujourd’hui majoritairement détenue par plus de 50 médecins. Sans client, elle a réalisé une levée de fonds de 3 millions de francs. «Nous l’avons installée dans le nouveau quartier de l’innovation à Fribourg. Ce canton nous a soutenus [via Capital Risque Fribourg] à hauteur de 500 000 francs en nous proposant des locaux. Cerise sur le gâteau: le canton est bilingue», argumente Lubos Tkatch pour justifier son «exil». Un partenariat avec l’éditeur de logiciels helvétique Abacus, également entré au capital, vient encore renforcer la start-up. Cette dernière compte également HIN (appartenant à la Fédération des médecins suisses), la Coopérative professionnelle des pharmaciens suisses (OFAC) et Archivbern dans son réseau.
«Pour convaincre les 85% des médecins ambulatoires qui n’utilisent aucun outil informatique, nous avons construit le programme méthodiquement en respectant le processus médical dans les moindres détails afin d’obtenir une structuration fine des données. Ce travail nous a permis d’obtenir une architecture unifiée avec des éditions multiples pour chaque spécialité. Ainsi, l’intelligence du système évite au médecin toute réécriture de données, poursuit le Dr Tkatch. Le gain de productivité peut aller jusqu’à 30%. Ce modèle très pointu assure également une confidentialité optimale dans le cadre du travail en réseau.»
Dans son cabinet, sur son bureau très rustique trône un écran Dell géant, incliné à 30 degrés, «pour garder le contact avec le patient», poursuit-il. L’entrepreneur éclipse le praticien: «Nous démarrons la commercialisation de notre édition pour les infirmiers au mois de septembre, puis suivront les éditions pour les médecins et les patients à partir de novembre.» Le modèle d’affaires vise clairement les 18 000 praticiens ambulatoires que compte le pays.
Pour la rémunération, si le patient n’a pas opté pour un système forfaitaire de 47 francs par année pour avoir un accès à son dossier et à d’autres services comme la fonction partage, le médecin peut payer Emed à la séance d’utilisation.
D’autres acteurs, comme Swisscom, essaient d’apporter des réponses à ce défi. Selon une étude de PwC commandée par le géant de la téléphonie, dévoilée mardi, montre que la numérisation de la communication entre les médecins et les hôpitaux permettrait une économie de plus de 100 millions de francs.
Pour l’heure, la solution Evita du groupe de téléphonie a été adoptée «par plusieurs milliers de personnes». «Le système de santé helvétique est fragmenté et fédéraliste, ce qui rend l’introduction de nouveaux systèmes uniformes compliquée et coûteuse», explique Christian Neuhaus, porte-parole de Swisscom. Celui-ci salue toutefois la définition par le législateur de conditions-cadres sous la forme d’une loi fédérale sur le dossier électronique du patient (LDEP). Car la Suisse a du retard, comparativement au Danemark, par exemple, où chaque citoyen dispose dès sa naissance d’un dossier de santé électronique. D’ail­leurs, Swisscom ne cache pas qu’il «travaille à un élargissement de ses activités dans ce secteur en croissance».«C’est clair que la concurrence est là, poursuit le patron d’Emed­Swiss, mais nous avons l’avantage d’avoir une solution intégrée, ce qui est unique dans son genre.» Avec sa poignée de collaborateurs et une petite dizaine de développeurs, la start-up fribourgeoise aimerait convaincre un quart des praticiens dans les cinq ans. A plus court terme, elle souhaiterait également être impliquée dans l’ambitieux projet que monte actuellement le canton de Zurich. «Cela nous offrirait une belle plateforme de lancement», conclut le dirigeant.
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/2a88accc-31e4-11e4-861b-f2a0f94a952e|2 

mercredi 4 mai 2016

ETHIQUE MEDICAL



Le DILEMME DE LA FIN DE VIE ;
……….MALHEUREUSEMENT LA VIE DOIT S’ARRETER.
Dr KOUAME KOUAKOU*

Deux contributions parues sous forme d’articles dans le QUOTIDIEN FRATERNITE MATIN. ; « FOUTUS MEDECINS» ET « L’ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES EN FIN DE VIE » ; laissent entrevoir la volonté d’avoir une chose et son contraire. En effet le premier article accusait les médecins d’avoir annoncé à un patient son pronostic fatal ; tandis que le second reprochait aux mêmes praticiens, la rétention de l’annonce  d’une telle évolution de la maladie aux malades et à son entourage. Accusés d’être des « accélérateurs de décès » dans un cas, et « des violeurs de droits du patient » dans l’autre ; il nous est apparu nécessaire de réagir. Des voix plus autorisées auraient dues le faire ; cependant il nous est indispensable de faire l’œuvre qui peut aider à la connaissance d’une telle problématique.
La MORT fait partie intégrante de la médecine, et partant de la science. La THANATOLOGIE (science qui étudie la mort) nous a hantée lorsque nous étions étudiants pour nous poursuivre maintenant que nous sommes médecin réanimateur. Les services des soins intensifs et de réanimations sont connus pour être des lieux de fortes mortalités, à telle enseigne que les plus rusés n’en créent pas dans leurs structures sanitaires. Une des questions essentielles de notre profession est de donner de la dignité à l’homme ; même lorsqu’il est mourant. Cette idée est l’essence même de la création des hôpitaux. Cette science ne nous a pas permis d’accepter et de préparer à la mort. C’est certain puisque les uns ne veulent pas qu’on annonce au patient l’issu fatal de sa maladie, tandis que les autres, disent qu’au regard du droit, le patient doit connaitre  son pronostic vital, une fois aux mains des médecins.
Comment dépassionner, ce débat ; d’autant que les premiers qualifient les médecins de « foutus » et les seconds de « prédateurs  de droits » et donc au final, les médecins apparaissent comme « des usurpateurs de bonne conscience ». Qu’est-ce qu’un médecin ? Cette question  a été traitée ici sous forme dubitative et il me semble qu’une réponse appropriée doit être donnée.  La médecine est une profession libérale et elle est exercée sous conditions. Notamment être diplômé (avoir la connaissance et la compétence) et être inscrit à l’ORDRE DES MEDECINS (pour justifier sa bonne moralité et garder sa liberté professionnelle). Ces conditions cumulatives autorisent l’exercice de la profession médicale en Côte d’Ivoire.  Le médecin, cependant ne peut pas tout faire et c’est « sa conscience » qui doit le limiter. Pour fixer ses limites ; la loi va définir clairement ses RESPONSABILITES, comme pour tous citoyens. Donc quelles vont être les responsabilités de tout citoyen vis-à-vis de la MORT et partant de la MALADIE ; et plus de la SANTE ? Sans faux fuyant ; notre mort ; notre maladie et notre santé sont-ils  de notre responsabilité ?
Vues sous l’angle des responsabilités, ces différentes notions donnent plus de visibilité à chaque partie. Jean ETTE écrivait que « le risque santé est très mal perçu en Côte d’Ivoire » ; et cette mauvaise perception est visible à travers par exemple un discours sur la CMU qui tend à dire qu’on va se soigner avec 1000FCFA par personne en lieu et place de 1000FCFA PAR MOIS ET PAR PERSONNE DANS LA FAMILLE. Et pourtant le mérite de la CMU est de ramener la question de la santé au centre de notre préoccupation et c’est une bonne chose. Que dire de la maladie ? Ne nous trompons pas, il n’existe pas chez nous de loi sur la santé qui dit  « clairement » que lorsque vous êtes « malades », vous devez vous faire soigner par « un médecin ». Donc libre à vous d’avoir votre parcours de soins, qui peut passer chez le guérisseur ; le prêtre-pasteur ; le marabout et même votre cousin ou votre voisin, chez qui vous pouvez avoir une prescription. A contrario, aucun texte de loi ne dit que ce sont les « médecins » uniquement  qui sont habilités à effectuer des prises en charges en cas de maladies. Alors d’où vient que la responsabilité du médecin est en jeu, lorsque le malade vient à mourir?
Il est frappant  que dans ces moments, l’on oublie que le patient a vécu, il a une histoire, il a un environnement, il a un mode de vie et surtout qu’il avait ses déterminants propres et qu’il lui revenait de les gérer aux mieux. La rencontre entre le médecin et le patient se fait dans un cadre qui est toujours règlementé pour le médecin. De cette rencontre naissent des responsabilités (obligations) dont le plus important est le SECRET MEDICAL. Et dans l’absolu, le secret médical, n’est pas opposable au patient. Mais dans les faits il appartient aux médecins de gérer cette question avec tact et doigté (ILS DOIVENT S’ADAPTER). En tout état de cause, au regard de la           loi ivoirienne toute violation de tout secret « professionnel »est puni (code pénal article 388). Certes, notre société s’occidentalise et  quand survient la mort, les ressentiments sont forts, mais pour terminer je citerais le Professeur PORTES, mais aussi en hommage à notre maitre à tous ; le Professeur BOHOUSSOU KOUADIO ; qui nous l’a rapportée ;  « Il n’y-a pas de médecin sans confiance, pas de confiance sans confidences et pas de confidences sans secrets ». Et donc pour le bien de la MEDECINE, LE SECRET MEDICAL en CI sera maintenu envers et contre tous et parfois le patient lui-même.
Le dilemme des questions de fins de vie, se pose avec acuité en OCCIDENT et souvent, il, est demandé à la justice d’intervenir. Mais ici, il va être fait appel, le plus souvent aux dispositions légales et réglementaires pour se déterminer. Dans les mêmes dilemmes il est recommandé au médecin d’échanger avec d’autres confrères et de prendre une décision collégiale. Loin d’être uniquement une question de texte de loi, la mort est surtout une question de santé à mon sens et donc devrait faire appel aux outils de gestion de cette matière. Les sciences de la santé nous aideraient à faire le choix du juste milieu entre les responsabilités qui sont les nôtres et celles du patient mourant. L’éthique médicale dans tout son sens recommande de « tout faire pour le bien du malade » et donc il revient au médecin d’endosser la responsabilité la gestion d’une fin de vie à visage humain pour son « client »

                                               Médecin anesthésiste réanimateur
                                               Spécialiste en Gestion des Programmes de SANTE
                                               Dr.kkouakou@yahoo.fr